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L'ÉCOUTE ÉMOTIONNELLE

Le doute permanent

Le doute peut vraiment polluer notre esprit. Parfois même jusqu’à nous empêcher de dormir à cause d’une intellectualisation permanente qui peut aller très très loin. C’est une torture pour certain(e)s. Beaucoup passent à côté de fabuleuses opportunités ! Par extension, ils/elles peuvent passer à côté de leur vie.

Dans cet article, nous allons aborder l’idée d’un changement par rapport au doute permanent. Comment arriver à passer outre?

DÉFINISSONS CE QU’EST LE DOUTE

Le doute est un état d’esprit qui est incertain de la réalité d’un fait, de la vérité d’une parole, de conduite à adopter selon une circonstance donnée.
C’est un jugement que nous faisons via nos propres prismes qui entraîne le doute. Ces prismes que nous avons sont construits autour de nos expériences, notre culture, nos enseignements divers ainsi que nos traumatismes.

Le doute peut être basé sur de l’objectivité : je suis face à une situation que je n’ai jamais rencontré, je ne sais pas comment l’aborder. J’ai un doute sur mon mode d’action. C’est ok : petite remise en question avant d’agir. Il arrive même de demander conseil auprès d’une personne plus qualifiée, et on avance.
Ce doute-là correspond à ce qu’on appelle le doute raisonnable. Je pèse les différents paramètres que j’ai en ma possession et j’évolue en fonction de choix objectifs.

Le doute peut également être basé sur de la subjectivité : j’ai peur, je n’ose pas faire les choses car je doute de mes capacités, je ne veut pas me confronter à un échec, … On entre alors dans une sorte de doute dramatique qui nous bloque dans notre évolution. C’est ce doute-là qui va nous intéresser dans le coaching.

DIVERS BLOCAGES CAUSENT CE DOUTE

La peur de l’échec, la peur d’être déçu, l’angoisse due à la dualité entre la volonté de faire quelque chose et la peur de ne pas y arriver… Tout cela conforte notre doute et nous maintient dans cette fameuse zone de confort. On évolue donc avec une sorte d’angoisse permanente. L’envie que nous n’arrivons pas à assouvir à cause de ce doute permanent nous ronge et nous embourbe dans une réalité qui ne nous convient guère. Un arrière goût de frustration vient nous titiller également.

On doute de nos capacités à réussir, alors on ne fait pas. Le peu d’estime de soi que l’on a pour nous nous limite fortement, voire nous stoppe dans notre évolution personnelle.
Je parlais de prismes tout à l’heure. En effet, nos propres filtres sont biaisés par rapport à nos expériences du passé. Il est très difficile de rester objectif/ve pour pouvoir évoluer. On fait un “raccourci protecteur” en se persuadant que les mêmes schémas vont se reproduire. On sombre dans un cercle vicieux et néfastes d’inaction.

C’est marrant l’énergie qu’on perd à se convaincre de ne pas faire. On se persuade qu’on ne va pas y arriver. Pourtant, si on mettait cette même énergie à se suggérer l’inverse, on soulèverait des montagnes. Le fait de ne pas agir ne conforte pas notre propre estime. Par conséquent, on agit encore de moins en moins. Comme un disque rayé, l’inaction entraîne une baisse de notre estime qui entraîne l’inaction qui entraîne une baisse de notre estime et ainsi de suite. On s’emprisonne soi-même dans le doute et on garde la clé de la grille dans les méandres de nos blocages.

COMMENT S’EN SORTIR ?

Le premier déclic doit venir de vous. Si de vous-même, vous ne voulez pas en sortir, personne ne le fera à votre place. La question à se poser est la suivante : est-ce que ma zone de confort est si confortable que ça ?
certaines personnes restent en dans la “prison” de leur doute toute leur vie. Et, lorsque vient le temps du bilan, se retournent et ont beaucoup de regrets. Tellement dommage de ne pas s’en rendre compte plus tôt.
D’autres personnes, elles, arrivent à être objectives sur leur mode de fonctionnement. Elles savent que c’est à elles de prendre les choses en main pour évoluer. Elles arrivent ainsi à acquérir la sérénité à laquelle elles ont toujours aspirée. Ces personnes-là arrivent à prendre de la hauteur, à sortir du déni et voir que le travail à faire est un travail sur soi.
Si je dois résumer ce petit paragraphe : déni = stagnation / objectivité et acceptation = évolution.

Si vous souhaitez évoluer, ou du moins avoir un plan préparé sur mesure pour vous en sortir, n’hésitez pas à m’en faire part lors de notre appel découverte. Cliquez sur le lien suivant pour le programmer.

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