PETITE DÉFINITION
La dépendance affective peut être définie comme un besoin de l’affection des autres, quitte à négliger sa propre personne. Elle est considérée comme un état pathologique lorsqu’elle provoque de la souffrance. La dépendance affective désigne un phénomène d’incapacité psychologique à vivre par et pour soi-même.
Si on doit résumer cette définition, la dépendance affective consiste à trouver sa valeur à travers le regard de l’autre. Nous-même étant incapable de le faire.
FONCTIONNEMENT
Le problème majeur est le manque de confiance en soi, la peur de la transparence, du rejet, de ne pas exister.
Alors on est là, trop là.
Maladroitement, on fait tout pour faire partie du décor de la personne pour qui on éprouve cette affection profonde.
On dit “oui” à tout, on accepte l’inacceptable, même des fois sous le prétexte qu’il vaut mieux être à deux malheureux que tout(e) seul(e) encore plus malheureux. Au final, cela conduit à “ un mode survie” d’une relation qui ne vit pas ou mal.
On part du principe fou que si on est seul(e), on n’existe pas.
On ne s’occupe pas de moi, alors je vais tout faire pour qu’on s’occupe de moi :
- Dire “oui” à tout, comme ça on m’aimera
- Me faire passer après les autres, moi je ne compte pas
- Subir des choses que d’autres n’accepteraient pas, mais c’est pas grave tant que je ne suis pas seule(e)
- Parfois jalouser, fliquer, étouffer : de très mauvais codes de positionnement qui relatent d’une douleur intense et d’un profond mal-être
La sensation de survie permanente mène à l’épuisement moral. On ne vit jamais pour soi mais pour les autres et à travers les autres.
Le stress vient du fait qu’on ne peut contrôler ces fameux autres et comme on leur prête nos intentions, on est forcément déçu(e)s et malheureux(ses).
COMMENT RÉSOUDRE CELA ?
Le problème majeur, c’est la confiance en soi. Elle est tellement basse que l’on classe les autres au rang de pilier principal. Si ce pilier s’en va, nous ne sommes plus rien et tout s’écroule.
Alors que faire ?
Il est important d’apprendre à être seul et surtout d’apprendre à savourer cela. Savoir s’ennuyer, se retrouver avec soi et se rencontrer pour se connaître. Sans cette dimension-là, vous serez systématiquement dans un schéma d’attente de l’autre et ce mode de fonctionnement vous desservira plus que ce que ça vous aidera.
L’autonomisation est la clé de la réussite dans cette quête de détachement de l’autre. Et, cerise sur le gâteau, apprendre à aimer être seul et se ressourcer ainsi.
Pour vous aider à vous détacher complètement de ce mode de fonctionnement, je vous invite à me contacter afin que nous fassions le point sur votre dépendance affective. J’ai eu de très beaux résultats grâce à ma méthode de coaching.