En boucle dans ta tête ? ! Ça carbure la-dedans ?!
Je vais te parler dans cet article du mode « rumination » activé, et porter ton attention sur le fonctionnement de ce mode, en particulier chez le HPI.
Commençons par une définition
Les ruminations sont des pensées involontaires et répétitives qui peuvent être une tentative de mise en échec, de réponse à une détresse psychologique ou à une douleur morale.
En gros, tu focalises sur le négatif, et tu invites Christopher Nolan à refaire le scénario en mode drama dans ta tête.
J’aime bien prendre l’exemple du moustique. Le moustique, c’est la petite bestiole qui est là, qui te gêne, qui fait un bruit en arrière plan qui devient de plus en plus présent, et tu as beau être dans un superbe endroit avec des supers potes, si tu focalises sur le moustique, tu ne vas voir plus que lui. Les autres, le bonheur, la joie, la bonne journée en cours auront disparu.
C’est pareil pour les ruminations. Tu shuntes totalement ce qui se passe en présence et te focalises sur un truc qui n’existe pas à l’instant T puisque tu es soit dans de la projection, soit dans du ressassage d’expériences passées.
Pourquoi potentiellement est-ce pire chez le HPI ?
Le cerveau du HPI est un cerveau qui réfléchit beaucoup et qui a besoin de sur-stimulation. S’il s’ennuie, il va trouver n’importe quel moyen pour se stimuler.
La recherche d’une solution y est pour beaucoup. Le cerveau (de manière générale) a besoin de comprendre, de logique d’explication. Le cerveau du HPI nécessite une sollicitation constante et s’il ne trouve pas satisfaction… BOUM !
Que signifie ce BOUM ?! Cela veut dire que les émotions sont mal traduites. Ça va vite, très vite et des fois, trop vite. La recherche frénétique d’explications logiques et qui conviennent à ta logique fait perdre de vue, justement LA logique. Il y a de quoi s’arracher les cheveux…
Il est alors très difficile de sortir du mental et de revenir à une vision plus pragmatique. Comment ? En regardant le penseur penser…
Tu es le penseur qui se perd dans ton mental sur-puissant, mais si tu déclares l’arrêt de jeu… Si tu te poses, quelques minutes, et que tu te regardes penser, tu verras alors les choses d’une autre façon, de manière beaucoup plus objective.
Chez le HPI, la vitesse de déplacement de l’information est plus rapide que chez le neurotypique : elle peut aller jusqu’à 3.5m/s contre 2m/s pour le normo-pensant. Vous imaginez comment ça fuse là-dedans ?!
Être haut potentiel intellectuel, c’est avoir ses pensées tout le temps au bord de l’infini…
La pensée divergente fait qu’une idée en entraîne une autre, puis une autre, et ainsi de suite… Pour peu que le travail sur les blessures de l’enfance, sur les traumatismes personnels n’ait pas été fait, cela débouche sur un état d’âme très négatif.
Quand on est hyper-pensant, le cerveau a besoin d’être nourri. S’il n’a rien à manger, il va donc manger de la m****
Donc pour éviter de nourrir ton cerveau avec des pensées destructrices, reviens avec nous dans le présent et rends à César ce qui appartient à César !
Je veux qu’à l’issue de la lecture de cet article, ton mot d’ordre soit désormais PRAGMATISME !