La communication n’est pas une notion évidente pour beaucoup d’entre nous. Incompréhension, conflits, disputes, non-dits, peur de vexer, etc. Nous n’avons pas “les codes” pour arriver à communiquer de manière optimale.
Pourtant, on s’acharne, voulant contrôler ce que l’on dit et pire, voulant contrôler ce que l’autre dit et pense.
C’est très violent comme façon de faire si nous analysons bien, ne trouvez-vous pas ?
LA CARTE DU MONDE ET L’EXPÉRIENCE
Il est important de faire la part des choses et d’avoir la notion de carte du monde. Chacun voit la vie comme il l’a vécu. Chacun a son propre mode de pensée et l’erreur primaire que tout le monde fait, c’est de prêter NOS pensées, NOTRE jugement à l’autre.
Étant donné que nous avons tendance à nous juger plus durement, on pense que l’autre a le même regard sur nous que celui que l’on a. Et pire, on aimerait qu’il fasse pour nous ce que nous-même n’arrivons pas à faire pour nous… À nous considérer pour ce que nous sommes et ce que l’on vaut. C’est à y perdre la tête, ne trouvez-vous pas ?
En fait nous mettons le poids de nos défaillance sur les épaules de nos interlocuteurs … Dingue, non ?
DÉSIRS ET RÉSULTATS
Si on part du postulat que chacun recherche sincèrement son bonheur au mieux de ses expériences et de ses connaissances, cela permet déjà de redescendre dans nos attentes. Ce qui tue la communication, c’est l’expectative qu’il y a derrière. On ne va plus au bout de nos désirs, de ce que l’on souhaite dire ou ne pas dire, mais on communique en vue d’un résultat.
Prenons l’exemple d’un homme qui souhaite aborder une femme dans la rue. Il ne va pas oser par peur de déranger, par peur de se faire “remballer”, par peur de l’échec, par honte, … En résumé, ce qui va l’empêcher de passer à l’action, c’est la peur du résultat. Pourtant, si on va simplement au bout de son désir (j’ai envie de discuter avec cette personne), et bien on fait… Simplement… Et, peu importe le résultat, on sera allé au bout de ce que nous souhaitons.
Aller au bout de ses désirs, bien évidemment, tout en restant dans la légalité (rire). Si la personne exprime le besoin de vous répondre, et bien vous aurez le désir de continuer la conversation et ainsi de suite. Le but est d’avancer de désirs en désirs et non de résultats en résultats. On avise avec le résultat obtenu qui va éveiller un autre désir, mais on ne fait pas les choses pour un résultat pré-établi dans notre tête car si on fonctionne de telle manière, on sera toujours malheureux(se).
LA NOTION DE BOUT DE CONVERSATION
En communication, nous trouvons un émetteur, et un récepteur. Chacun est maître de son bout de conversation. L’émetteur est responsable de sa façon d’émettre et le récepteur est responsable de sa façon de recevoir.
Pourquoi est-ce que je vous précise cela ?
Car ainsi, vous pouvez voir la notion de responsabilité. Nous ne sommes pas responsable des émotions des autres, mais par contre nous sommes responsables des nôtres. Ne tient qu’à nous de “recevoir” bien ou mal ce qui a été émit. C’est là que la flexibilité et l’état d’esprit entrent en jeu. L’état d’esprit se travaille : apprendre le lâcher-prise, savoir faire “glisser” les réflexions sur soi sans les ruminer.
La flexibilité prend en compte la notion de “choix”. Plus on a eu à faire face à des choix, des expériences dans notre vie, plus on est flexible. À l’inverse, moins on a été confronté à des choses diverses et variées, moins nous sommes capable de choisir car notre vision du monde est plus étriquée. Cette connaissance de la notion de “choix” devrait vous permettre d’avancer en communication et surtout d’améliorer votre tolérance. Faire preuve de flexibilité est faire preuve d’intelligence. Intelligence de la vie, bon sens, vision très ouverte du monde : tout ceci favorise une communication et des échanges tolérants et riches.
Si vous avez du mal à faire passer votre message, à communiquer avec votre entourage, que ce soit professionnel ou personnel, contactez-moi ! Nous en discuterons via un bref appel téléphonique de 15 minutes qui pourra certainement changer votre vision et votre approche relationnelle.