Le regard des autres a une puissance folle sur nous. Nous ne nous en rendons pas forcément compte, mais son pouvoir est inimaginable.
En effet, c’est lui qui nous fait nous comporter de manière décalée, ridicule, gênée, honteuse … C’est cette puissance qui nous fait être ce que des fois nous ne sommes pas. Cette puissance qui nous mine, nous isole, nous fait baisser notre propre estime.
Le regard des autres peut aussi bien être positif que négatif. Il peut nous booster lorsqu’il est encourageant et nous dévaster lorsqu’il est réprobateur. Très compliqué de ne pas s’en préoccuper.
C’est ainsi que, par conditionnement, nous sommes ce que nous sommes. Le regard des autres prend part intégrale à notre développement comportemental et affectif.
D’ailleurs, le jugement de soi passe par le jugement que l’autre pourrait avoir à notre égard à travers nos prismes à nous. En gros, notre jugement sévère à notre propre égard est prêté aux autres et c’est ainsi que naissent les relations conflictuelles. On se compare, on est mieux, on est moins bien, on est plus, on est comme…
On juge les personnes non pas à travers leurs actes mais à travers les pensées que nous leur prêtons quand ils agissent. Cela revient donc à se juger soi-même.
L’important, pour réussir, c’est d’arrêter de s’auto-juger. C’est-à-dire que si je veux atteindre un objectif, je ne dois pas penser en résultats mais en désirs. Je vais aller au bout de mes désirs, peu importe le résultat. Je fais, j’évalue, je réajuste et ainsi de suite. L’anxiété de performance nous empêche d’évoluer, d’être justement performant. C’est assez antithétique.
Dites vous cela : « Je fais ce que je veux, mais je n’attends pas de résultat particulier. L’important est d’aller au bout de mes désirs » (bien sûr tout en restant dans la légalité, cela va de soi);
Partant du postulat qu’on ne peut contrôler ce que l’autre fait, dit ou veut, on lâche prise. Le seul contrôle que nous exerçons est celui qui nous concerne : notre façon de voir les choses, d’agir, d’évoluer, d’interagir, de prendre les choses.
Il est donc PRIMORDIAL de savoir qui l’on est et non de trouver sa valeur dans le regard de l’autre. On demande aux autres de faire pour nous ce que nous-même ne sommes pas capable de faire pour nous. On met une responsabilité, un poids fou sur les épaules de cet autre et on lui attribue des jugements qui ne sont que l’écho de nos propres défaillances.
Si votre rapport à l’autre est très problématique : décalage permanent, sensation d’être incompris(e), dépendance affective, besoin d’être valorisé(e), … Prenez votre rdv gratuit de 15 minutes avec moi pour que nous en discutions.